samedi 30 août 2014

La centrale Ruzizi II va s'arrêter d'ici là, si rien n'est fait.


C'est le triste constat issue d’une visite d’inspection à la centrale Ruzizi II, en Mars dernier. Sous l’égide de la SINELAC (Société d’électricité des pays des grands-lacs), la mission était constituée des ministres du Rwanda, du Burundi et de la RDCongo en charge de l’eau et de l’électricité.
En toute conscience des dommages que causerait l’arrêt des turbines dont dépendent simultanément les trois pays de la Communauté Economique des Pays des Grands Lacs (CEPGL), 30 millions de dollars étaient déjà prêts à être mobilisés en 2012 par des bailleurs de fonds de la CEPGL. Objectif visé, la réhabilitation urgente de la centrale Ruzizi II.
Résultat : néant.
Plus récemment encore, en Mars, les pays bénéficiaires de la Ruzizi II avaient promis de libérer chacun des fonds propres disponibles nécessaire à la construction d’une troisième centrale (RUZIZI III), et l’urgente réhabilitation de la RUZIZI II.
5 mois après, rien de concret n’est visible de ce côté-là.
En attendant ...
… le déficit en courant électrique continuera à annihiler les efforts de développement de nos villes comme Goma, Bukavu et Uvira : l’eau demeurera une denrée rare à Goma, les coupures de courant compliqueront toujours le traitement des malades, le développement économique sera sérieusement affecté du fait du manque criant d’investisseur dans un milieu sans électricité…
 Attend-t-on que s’arrêtent les machines pour prendre au sérieux la menace ? Peut-on attendre un premier geste incitatif des bailleurs du côté du gouvernement provincial du Nord-Kivu ?

 Wassy MUSORONGI


Y’a-t-il de mal à ‘céder’ à nouveau la RVA ?


Si pour la primature l’assistance technique de l’Aéroport de Paris Ingénierie (ADPI), en faveur de la Régie des voies aériennes (RVA) demeure envisageable, les employés de la RVA grognent plutôt.
Ces derniers qui disent garder un souvenir sombre de la gestion de la RVA par la même firme française entre 2008 et 2010 ne veulent pas entendre du retour en scène de l’ADPI, ni de la scission de la régie.
De mon point de vue, recourir à la sous-traitance est très salutaire pour espérer une gestion quelque peu rationnelle de nos entreprises publiques.
 Si à la SNEL comme à la REGIDESO les abonnés se plaignent de la détérioration de la qualité des produits et services offerts, il en est de même de la SONAS ou encore de l’INSS. FONER collecte des taxes mais entretien difficilement 3Km de route dans la capital provincial. Même après son redressement, la GECAMINES ne sait pas gérer ses 12 000 employés, ... de quoi repenser le réel impact social des entreprises publiques sur la vie des citoyens congolais.
Le problème est donc sérieux. Si à côté d’insuffisances managériales des gestionnaires se remarque le revers du monopole de droit dans ces entreprises, alors la sous-traitance des entreprises publiques est un remède incontournable.

wassy MUSORONGI

mercredi 13 août 2014

RDC : 3 millions de dollars alloué au démarrage de l'IITA


L’inauguration du site scientifique de l’Institut international de l’Agriculture Tropicale (IITA), ce jeudi 5 juin dernier à Kalambo (Sud-Kivu), est réellement éloquente.

L’ambition de l’Exécutif congolais, de passer d’une agriculture de substance à l’agro-industrie, voudrait que l’État s’investisse dans les infrastructures nécessaires au soutien du secteur agricole.

Normal, parce que ce secteur contribue à hauteur de 42% au PIB du pays et 80% de la population du Nord-Kivu vit essentiellement de l’agriculture. Mais à côté de cela figure le paradoxe de la  ridicule dépendance économique qui fait qu’actuellement la RDC importe des produits agricoles pour 1 milliard de dollars par an… Autant de paramètres qui auraient convaincu le gouvernement congolais à débourser 3 millions de dollars de subvention au centre.

Autant de paramètres qui auraient convaincu le gouvernement congolais à débourser 3 millions de dollars de subvention au centre.

Grâce à la qualité de ses laboratoires et de programmes de recherche sur la nutrition du sol, l’amélioration des produits liés à la chaîne de valeur du manioc et de la banane, l’IITA  espère améliorer la qualité des récoltes et la productivité des producteurs.
Mais, passer de l’agriculture de subsistance à l’agro-business est facile à dire (dans un discours) qu’à faire. Quand on sait, par exemple, qu’au Nord-Kivu 80% d’agriculteurs n’arrivent pas à nourrir moins de 5 millions de bouches, il demeure tout à fait sceptique de croire si tôt à l’agro-business. C’est autant dire que la production agricole n’est pas encore une réelle priorité du gouvernement congolais. Car, lorsqu’elle le sera, toute l’Afrique en sera témoin.
Bref, le geste à l’IITA est louable, somme toute. Mais, reste à savoir si la subvention sera régulière. Et, c’est la première préoccupation.

Par Lebon BUOTA

 


RDC Grands-lacs : La productivité de la pomme de terre au centre d'une exposition à Goma


Différentes variétés de la pomme de terre ont été exposé à Goma. L’activité était organisée par la Fédération des Organisations des Producteurs Agricoles du Congo—FOPAC— avec l’appui des gouvernements des pays membres de la CEPGL,   du 4 au 11 Juillet 2014. Objectif, promouvoir la commercialisation et la productivité de la pomme de terre dans la sous-région des grands-lacs.

Comment donc accroître le niveau de productivité de nos producteurs agricoles ?

Selon l’ONG l’IFDC Catalyst, spécialisé dans la Gestion Intégrée de la Fertilité du Sol, assurer la sécurité alimentaire passe par une intensification agricole. « On peut enrichir le sol avec de l’engrais vert et avec des engrais chimiques. L’usage correcte des produits phytosanitaires, peut être d’un grand secours. Là où un agriculteur produit 4,5Tonnes par hectare, il y produit 15,6 Tonnes ».

En effet, 70% de la population congolaise sont des paysans. Mais ils sont peu encadrés et pratiquent, par manque d’autre modèle, une agriculture archaïque et dépassé.  Conséquence : faible productivité; associé difficultés astronomiques de commercialisation dues en grande partie au mauvais état des routes de dessertes agricoles.

Dans cette situation, la RDC est parmi les pays ayant l’insécurité alimentaire la plus grave du monde (USDA, 2010) : 70% des 65 millions des congolais sont en insécurité alimentaire. Cette situation est d’autant plus alarmante que le prix des aliments sur le marché mondial augmente en flèche. Par conséquent, les prix des produits importés en RDC, comme le prix, le blé ne cesse d’augmenter. Or, le pouvoir d’achat reste le même...

La RDC importe des produits alimentaires pour 1,5 millions de dollars américains.

Par Bora KAZI




RDC : Breves de l'économie - L'oeil de l'économie Juillet


L’Espace de Recherche pour Economistes recommande au gouvernement congolais d’envisager le recours à l’énergie solaire pour alimenter la REGIDESO en électricité.
La BCC vient de réduire le coefficient de réserve obligatoire des banques commerciales à la BCC. Il passe désormais de 3 à 0% pour les dépôts à terme en Francs Congolais et de 7 à 5% pour les dépôts à vue (en Fc). Le but est de soutenir les activités de crédits dont l’économie a grandement besoin pour maintenir l’élan de croissance.
L’arrêté interministériel supprima 38 taxes dans le secteur fluvial et lacustre souffre toujours d’application dans certaines provinces. La FEC et les armateurs qui le dénoncent appellent les concernés au civisme.
Goma bénéficiera de la construction d’une pêcherie moderne à Kituku et la réhabilitation des marchés Kisoko et Kituku. C’est le résultat de la rencontre des maires des villes et collectivités frontalières de la sous-région des grands lacs; plate forme visant l’amélioration des échanges transfrontaliers et la bonne coopération entre autorités.
Les jeunes de la CIRGL devront, dans les touts prochains jours, bénéficier des crédits provenant directement des gouvernements. Le but est de stimuler l’entrepreneuriat des jeunes exclus par le système bancaire.
Le chef de l’Etat Joseph KABILA a lancé les travaux du Parc Agro Industriel de BUKANGALONZO dans le Bandundu. Cet espace sera consacré à la culture des légumes et produits maraichers mais aussi des investissements en énergie, transport, et eau.
Impossible pour la RDC d’atteindre les Objectifs du Millénaire pour le Développement. Avec 63% de pauvreté depuis 2012, le pays se reconnaît loin d’atteindre 40% en 2015.
Ce 31 Juillet 2014 est la date à laquelle le dernier assujetti devrait s’acquitter du 1er acompte prévisionnel sur le bénéfice et profit de l’exercice comptable 2014, fixé à 40% de celui réalisé en 2013. L’appel est lancé par la DGI aux contribuables de cet impôt.
L’île Maurice est le seul pays africain remplissant les 5 conditions nécessaires d’une transformation réussie de l’agriculture et du monde rural. Ces conditions sont notamment la stabilité économique et politique, la protection des droits de propriété, l’accès au marché et la création d’emplois non agricole


La gouvernance en RDC est-elle un des vérrous de l'économie ?


Ahmed Kalej NKAND n’est, désormais, plus ADG de la Gécamines. Il a été révoqué par ordonnance présidentielle le Samedi 26 Juillet 2014. Officiellement, pour « manquement grave dans l’exercice de ses fonctions ».
En effet, selon des sources contactées par la RFI, notre homme aurait menti avoir décaissée plus de 20 millions de dollars pour l’acquisition d’un lot de vieux engins d’extraction minière, en faveur de la Gécamines.
La facture réelle n’ayant été que de 4 millions de dollars, Ahmed aurait résolu d’empocher, du coup, plus de 16 millions de dollars. Cela dans une Gécamines en difficultés sérieuses de financement où l’on envisage le renvoi prochain de la moitié des 12 000 employés, presque tout le temps en grèves pour des mois impayés. Entretemps, Albert Yuma, PCA de la Gécamines, et probable complice d’Ahmed n’est pas inquiété.
Un fait demeure donc indubitable : la pauvreté est essentiellement le fruit des pratiques injustes attribuables aux acteurs qui pèsent dans la configuration du pays et du monde. Ces acteurs sont, souvent, nos gouvernements et nos entreprises tant publiques que privées.
Et des nombreux cas sont éloquents :
N’est-ce pas injuste, que des voyageurs par eau et par air supportent la taxe FONER ? Comment est-ce possible que le coût du transport aérien soit le plus cher de l’Afrique?  Comment la Coopec IMARA peut-elle engloutir 24 millions de dollars des pauvres citoyens, sans aucune intervention du gouvernement sensé protéger les biens de ses contribuables?
C’est donc la gouvernance qui entraverait pour beaucoup les efforts de croissance économique en RDC.

Par Gabriel ISHARA



Recourir à l’énergie solaire pour alimenter Goma en eau



En Lybie, en plein désert du Sahara, les habitants ont de l’eau; héritage du guide Mouammar KADAFFI.
À Goma, à 0 Km du lac Kivu, près de 3/4 des habitants souffrent cruellement du manque d’eau, depuis plus de 12 ans. Seul motif, ‘‘l’électricité fait défaut’’.
L’Espace de Recherche pour Economistes envisage une alternative possible : s’il est vrai que c’est l’énergie électrique qui pose problème, pourquoi ne pas lui alterner à l’usage des panneaux solaires? Pourvu que soient alimenté les pompes de la REGIDESO et que soit permanente la desserte en eau potable dans Goma, la capitale provinciale.
Surprenant que dans un récent débat à l’assemblée provinciale du Nord-Kivu, le ministre provinciale ayant eau et électricité à sa charge ait laissé entendre qu’il était trop ambitieux d’espérer avoir l’eau à Goma avant 2020, le gaz méthane servirait à l’électrification de la ville.
Curieusement, tout porte à croire que c’est justement cela l’avis de la majorité de nos décideurs politiques. Ils ne fournissent, en conséquence, aucun effort en vue de trouver des solutions durables au problème de courant électrique.
En Asie, des usines entières fonctionnent à base des panneaux solaires. Le mécanisme est-il impossible chez nous?

Par Wassy MUSORONGI

mardi 12 août 2014

La RDC, à nouveau 'pays conforme' à l'ITIE. Quels avantages?

Le 2 Juillet dernier, le conseil d’administration de l’ Initiative pour la Transparence des Industries Extractives (ITIE) avait déclaré la RDC ‘’Pays conforme’’. Elle rejoint ainsi la liste de 29 pays du monde ayant réalisé des progrès importants dans la transparence des revenus tirés de l’exploitation des ressources minières et pétrolière. Quel intérêt y a-t-il à ce qu’un pays soit conforme à l’ITIE ? L’avantage part d’un constat, tout de même amère: les pays riches en ressources, qu’elles soient pétrolière, gazières ou minières ont tendance à présenter une activité économique inférieure à la moyenne, une fréquence des conflits plus élevée et à souffrir d’une mauvaise gouvernance. La RDC n’est qu’un exemple parmi tant d’autres. Adhérer et être conforme à l’ITIE, c’est s’engager à plus de transparence, c’est s’engager à renforcer la responsabilité et la bonne gouvernance et donc à promouvoir une plus grande stabilité économique et politique. De cela, les citoyens ne gagnent que dans les effets court et long terme de ces engagements. Par exemple, lorsqu’une entreprise partenaire de l’ITIE paie 15 millions de dollars à l’Etat congolais, les agents publics de haut rand bouffent secrètement une partie et versent le reste au trésor public. Si le montant déclaré perçu par l’Etat est différent de celui déclaré par l’entreprise, la crédibilité des chiffres est remise en cause. Par exemple en Avril 2013, le conseil d’administration de l’ITIE avait suspendu la RDC pour défaut d’exhaustivité. En effet, il y avait un écart entre les sommes déclarées par les entreprises et celles déclarées par l’Etat congolais, qui étaient plutôt minimisées. Pour les entreprises et les investisseurs, les avantages se centrent sur l’atténuation des risques politiques. L’instabilité politique causée par une gouvernance opaque est une menace indéniable pour les investissements. Denise SERANGA

La gouvernace en RDC est-elle un des vérous de l'économie ?

Ahmed Kalej NKAND n’est, désormais, plus ADG de la Gécamines. Il a été révoqué par ordonnance présidentielle le Samedi 26 Juillet 2014. Officiellement, pour « manquement grave dans l’exercice de ses fonctions ». En effet, selon des sources contactées par la RFI, notre homme aurait menti avoir décaissée plus de 20 millions de dollars pour l’acquisition d’un lot de vieux engins d’extraction minière, en faveur de la Gécamines. La facture réelle n’ayant été que de 4 millions de dollars, Ahmed aurait résolu d’empocher, du coup, plus de 16 millions de dollars. Cela dans une Gécamines en difficultés sérieuses de financement où l’on envisage le renvoi prochain de la moitié des 12 000 employés, presque tout le temps en grèves pour des mois impayés. Entretemps, Albert Yuma, PCA de la Gécamines, et probable complice d’Ahmed n’est pas inquiété. Un fait demeure donc indubitable : la pauvreté est essentiellement le fruit des pratiques injustes attribuables aux acteurs qui pèsent dans la configuration du pays et du monde. Ces acteurs sont, souvent, nos gouvernements et nos entreprises tant publiques que privées. Et des nombreux cas sont éloquents : N’est-ce pas injuste, que des voyageurs par eau et par air supportent la taxe FONER ? Comment est-ce possible que le coût du transport aérien soit le plus cher de l’Afrique? Comment la Coopec IMARA peut-elle engloutir 24 millions de dollars des pauvres citoyens, sans aucune intervention du gouvernement sensé protéger les biens de ses contribuables? C’est donc la gouvernance qui entraverait pour beaucoup les efforts de croissance économique en RDC. Jacques MATITA

Recourir à l’énergie solaire pour alimenter Goma en eau

En Lybie, en plein désert du Sahara, les habitants ont de l’eau; héritage du guide Mouammar KADAFFI. À Goma, à 0 Km du lac Kivu, près de 3/4 des habitants souffrent cruellement du manque d’eau, depuis plus de 12 ans. Seul motif, ‘‘l’électricité fait défaut’’. L’Espace de Recherche pour Economistes envisage une alternative possible : s’il est vrai que c’est l’énergie électrique qui pose problème, pourquoi ne pas lui alterner à l’usage des panneaux solaires? Pourvu que soient alimenté les pompes de la REGIDESO et que soit permanente la desserte en eau potable dans Goma, la capitale provinciale. Surprenant que dans un récent débat à l’assemblée provinciale du Nord-Kivu, le ministre provinciale ayant eau et électricité à sa charge ait laissé entendre qu’il était trop ambitieux d’espérer avoir l’eau à Goma avant 2020, le gaz méthane servirait à l’électrification de la ville. Curieusement, tout porte à croire que c’est justement cela l’avis de la majorité de nos décideurs politiques. Ils ne fournissent, en conséquence, aucun effort en vue de trouver des solutions durables au problème de courant électrique. En Asie, des usines entières fonctionnent à base des panneaux solaires. Le mécanisme est-il impossible chez nous? Wassy MUSORONGI Assistant au programme de l'Espace de Recherche pour Economistes
Recourir à l’énergie solaire pour alimenter Goma en eau En Lybie, en plein désert du Sahara, les habitants ont de l’eau; héritage du guide Mouammar KADAFFI. À Goma, à 0 Km du lac Kivu, près de 3/4 des habitants souffrent cruellement du manque d’eau, depuis plus de 12 ans. Seul motif, ‘‘l’électricité fait défaut’’. L’Espace de Recherche pour Economistes envisage une alternative possible : s’il est vrai que c’est l’énergie électrique qui pose problème, pourquoi ne pas lui alterner à l’usage des panneaux solaires? Pourvu que soient alimenté les pompes de la REGIDESO et que soit permanente la desserte en eau potable dans Goma, la capitale provinciale. Surprenant que dans un récent débat à l’assemblée provinciale du Nord-Kivu, le ministre provinciale ayant eau et électricité à sa charge ait laissé entendre qu’il était trop ambitieux d’espérer avoir l’eau à Goma avant 2020, le gaz méthane servirait à l’électrification de la ville. Curieusement, tout porte à croire que c’est justement cela l’avis de la majorité de nos décideurs politiques. Ils ne fournissent, en conséquence, aucun effort en vue de trouver des solutions durables au problème de courant électrique. En Asie, des usines entières fonctionnent à base des panneaux solaires. Le mécanisme est-il impossible chez nous?

mercredi 6 août 2014

La RDC et le Rwanda veulent démarquer leurs frontières communes

Une verdure au bord du lac Kivu à la frontière entre Goma et Gisenyi
Des délégués des ministères congolais et rwandais de l’Intérieur ainsi que les membres de la commission permanente des frontières Rwanda–RDC se réunissent depuis lundi 4 août, pour quatre jours, à Goma (Nord-Kivu), autour de la question de matérialisation et démarcation de la frontière commune entre les deux pays.
Parmi ces experts, des Officiers militaires et des responsables des services de sécurité.
Cette bipartite vise à identifier les bornes matérielles de la frontière commune réelle entre le Rwanda et la RDC. Ces travaux font suite à une réunion préliminaire de 2009, au cours de laquelle 5 bornes seulement sur les 22 initiales avaient été identifiées.

Les discussions ont pour base, les rapports des technocrates, ceux des colonies de 1911, des cartes géographiques et des appareils GPRS.
L’enjeu pour les deux pays est d’éclaircir plusieurs zones d’ombre qui planent en matière des frontières communes entre eux. Après cette rencontre, une équipe  technique se rendra sur terrain pour matérialiser leurs conclusions.

La question de délimitation des frontières terrestres et marines est à la base de plusieurs incidents entre la RDC et le Rwanda.
Le dernier cas date de début juin lorsque les forces armées des deux pays se sont brièvement affrontées à Kamyesheja, dans le territoire de Nyiragongo, à cause d’une question de délimitation territoriale.

Par Radio Okapi