mardi 27 octobre 2015

L'oeil de l'économiste Aout 2015 - Les Organismes Génétiquement Modifiés (OGM) pourront-ils nous sauver de l'insécurité alimentaire en RDC?

73%, c’est le chiffre officiel de l’insécurité alimentaire en RDC (FAO). Les millions d’agriculteurs congolais ne sont même pas à même de subvenir à leurs propres besoins alimentaires. Et cela dure depuis un quart de siècle : 25 ans. Principale cause : des mauvaises récoltes successives. Etat, ONGs ou entreprises… n’ont pas réussi à améliorer durablement la situation alimentaire des millions des congolais qui dorment ventre vide chaque jour. Et si l’on introduisait les cultures OGM ? Un Organisme Génétiquement Modifié est celui vivant, végétal ou animal qui a subi une modification non naturelle de ses caractéristiques génétiques initiales. Il n’est pas à confondre avec les engrais chimiques ou organiques. Les OGM ont l’avantage de conduire à une meilleure efficacité de la production agricole ainsi qu'à l'amélioration des capacités de production en milieu difficile (désert, sècheresse). Ils pourraient encore contribuer à la régénération des terres endommagées, biocarburant... Risques liés à l’usage des OGM A côté des nombreux avantages, les risques sont également légions. Et pour commencer, les plantes transgéniques sont brevetées par des multinationales telles MOSANTO ou SYNGENTA et ne doivent pas être ressemées d'une culture à l'autre sous peine de forte amendes. En plus, ces produits ne seraient pas sans incidence sur la santé. Enfin, de plus en plus des pays africains jadis réservés à l’usage des OGM avancent désormais ne plus vouloir ‘rater le train de la biotechnologie’. C’est le cas de l’Ouganda et du Kenya. Bref, l’arbitrage est clairement à effectuer entre crever de faim et s’ériger en dépendant éternel des multinationales. En RDC, la culture des biotechniques est régie par l’Autorité Nationale Compétente depuis 2007 à la charge des ministères de l’agriculture et celui de l’environnement. L'oeil de l'économiste - 31 Aout 2015 Bora KAZI

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