mercredi 17 décembre 2014

Sondage : La portée des implications socioéconomiques de l'approvisionnement en eau par Mercy Corps à Goma

Le 13 novembre dernier à Bushara (territoire de Nyiragongo), Mercy Corps a procédé à l’inauguration du réseau d’eau dénommé « Extension Goma Nord » à Goma. Les quartiers couverts par ce projet de recherche ont été Kasika, Majengo, Katoyi, Mabanga Nord dans la ville de Goma et le Groupement de Munigi. Inspiré par l’approche WASH de cette ONG Mercy Corps, le Dpt de Recherche Scientifique a cherché à mesurer la portée des implications socio-économiques de ce projet sur la vie des bénéficiaires. Pour ce faire, 30 ménages ont été tirés pour une enquête d’opinion du 24 au 29 Novembre 2014 dans les quartiers bénéficiaires avec un petit échantillon de aléatoirement. Il s’est agit de comparer les conditions de vie des ménages bénéficiaires entre la période avant approvisionnement en eau Mercy Corps, et celle après. Le tableau ci-haut n’est que très synthétique et le rapport complet de l’enquête est en cours d’élaboration Département de Recherche de L'espace de recherche pour economistes

Mairie de Goma - ACCO : des taxes qui reffauffent les esprits

A peine le mouvement de grève déclenché le 17 novembre dernier par les chauffeurs de taxi-bus, le Maire de la ville de Goma a très vite suspendu les taxes qui pesaient sur eux, jusqu’à nouvel ordre. La pomme de discorde entre mairie et chauffeurs de Goma portait sur le payement de certains prélèvements obligatoires au profit de la mairie. Au départ, l’ACCO (Association des Chauffeurs du Congo, ndlr) collectait 2 000Fc la semaine auprès des chauffeurs, dont une quote-part au profit de la mairie. La complicité mairie-ACCO. Avec une complicité Mairie-ACCO, l’ancien prélèvement hebdomadaire de 2000Fc devait passer à 1 000Fc par jour soit 7 000Fc la semaine. Une nette augmentation de 250%. Pendant ce temps, la taxe de numérotation véhicule devait se payer à 3$ par véhicule. Comme si cela ne suffisait pas, les chauffeurs devaient également supporter une autre taxe dite d’identification des chauffeurs payable à 10$ par an par chauffeur. Dans toutes ces tractations en principe négociables, l’ACCO qui a choisi la voie de défendre plus les intérêts de la mairie a dû perdre la confiance de ses membres. Conséquence : anticipation du vote d’un nouveau comité de gestion de l’ACCO qui pourrait gérer les prochaines mésententes. Par ailleurs, une taxe n’est-elle pas ce prélèvement obligatoire perçu d'autorité à l'occasion d'un service public rendu par une personne publique ? Si oui, quel service public rend la mairie aux chauffeurs pour se donner le droit de prélever toutes ces taxes ? Et du reste, toutes ces taxes auraient-elles réellement de base légale provenant de l’assemblée provinciale ?

5,5 millions de dollars donnent vie à 400 000 personnes bénéficiant durablement de l'eau

Puisque l’eau, c’est la vie; qui donne l’eau donne une vie. Pour seulement 5,5 millions de dollars USD, 400 000 habitants des quartiers Kasika, Majengo, Katoyi, Mabanga-Nord et le Groupement de Munigi ont désormais un accès durable à l’eau. L’œuvre est de l’ONG Mercy Corps dans son programme WASH, grâce aux financements de l’USAID, FFP, UKAID et VITOL. L’idée étant donc géniale, il s’agit là d’un bon exemple pour les autres ONG. C’est donc le 13 Novembre 2014 que Mercy Corps en partenariat avec la Regideso, a procédé à l’inauguration du réseau d’eau dénommé « Extension Goma-Nord » à Bushara, territoire de Nyiragongo. Ce réseau est constitué de 28 Km, de 2 réservoirs d’une capacité combinée de 1400 m3 et d’une série de 57 Bornes Fontaines publiques dont 35 sont opérationnelles jusque-là et disséminées dans 5 quartiers couverts par ce projet, notamment Kasika, Majengo, Katoyi, Mabanga Nord dans la ville de Goma et le Groupement de Munigi, en territoire de Nyiragongo. D’autres Bornes Fontaines seront progressivement mises en service jusqu’au mois de janvier 2015. Quid des bailleurs et leurs apports? Ces infrastructures ont couté 5,5 millions de dollars et ciblent 400 000 personnes, mais jusque-là,150 000 sont desservies en attendant la mise en service d’autres Bornes Fontaines. Ces fonds ont été mobilisés auprès de l’USAID/Food For Peace (FFP) pour la phase 1 et 2, et complété par des fonds supplémentaires de la Commission de l'UE, UKAID et VITOL pour phase 2. Grâce à ce projet, un jerrycan (bidon) d’eau qui coutait entre 100 et 500 FC, est vendu à 50 FC seulement. Aujourd’hui, l’eau potable s’obtient pendant la journée, à ± 300 mètre seulement, en quantité suffisante et de bonne qualité. Ce qui a réduit au seuil le choléra et d’autres maladies d’origine hydrique. Wassy MUSORONGI

Goma : Déficit en énergie électrique, les autorités provinciale avouent leur défaite

Au Nord-kivu, le déficit en courant électrique est pour le gouvernement une équation à deux inconnues. Jugeant le problème d’insoluble, les autorités ménagent leurs moindres efforts à résoudre le défi. Pourtant, cette situation est nettement incompatible avec l’amélioration du climat des affaires au pays... L’énergie électrique devient de plus en plus rare à Goma. Les industriels s’en inquiètent et dans nombreux quartiers de la ville, les consommateurs se plaignent. Dans le quartier Himbi, ces derniers ont dû organiser des manifestations publiques pour dénoncer l’audace d’une SNEL qui sait envoyer des factures aux ménages dans le noir depuis des mois. Contacté par la presse, Jean RUYANGE ministre provincial en charge de l’énergie pense qu’il n’y a jusque là pas de solution possible à ce problème si crucial. Bref, un aveu de défaite! Sur un besoin d’environ 60 Méga Watt d’énergie électrique, la ville n’en reçoit que 6. Et, c’est cette équation que le ministre considère comme une équation à deux inconnues, donc, délicate. La psychologie enseigne que lorsqu’on se croît être en face d’une équation insoluble, on ne fournit plus plus d’efforts pour y trouver solution. On peut donc comprendre pourquoi notre ministre s’investit moins à y trouver bonne issue. Pourtant, la situation devait être suivie par des mesures de soulagement de la crise énergétique en province du Nord-Kivu. D’une part, l’Etat devrait défiscaliser l’importation des matériels de production du courant alternatif, tels que les groupes électrogènes et les panneaux solaires. Mais d’autre part, le gouvernement devrait engager des lobbyings sérieux en vue des moyens financiers utiles à la réhabilitation de la centrale Ruzizi II, qui devra s’arrêter d’ici-là, si rien n’est fait. Enfin, accélérer le processus d’extraction du gaz méthane transformable en électricité. C’est à ce prix et à ce prix seulement que la responsabilité gouvernementale sera prouvée, et non simplement passer du temps à la décréter. Gabriel ISHARA

UNIGOM : où vont les frais de construction ?

UNIGOM : où vont les frais de construction ? Avec 20$ par étudiant par an depuis plus de 10 ans, pour un effectif progressif de 3500 à 5000 étudiants, l’université de Goma ne peut se contenter que de quelques 4 salles d’auditoire à Mugunga. Si l’on s’en tient à un effectif annuel moyen de 4 000 étudiants, le budget annuel serait logiquement de 80 000$. En estimant le taux d’insolvabilité à 20%, plus de 64 000$ seraient affectés à la réalisation du projet de construction à Mugunga. Ainsi, 5 ans suffiraient à déplacer au moins la moitié des auditoires vers Mugunga, question d’aérer le campus universitaire du lac. Pourquoi le projet n’évolue-t-il pas ? Des sources proches de l’administration de l’unigom ont confirmé qu’il n’est pas de l’avis des gestionnaires de travailler si loin de la ville. En plus, les sommes devant servir à l’évolution du chantier subiraient des « détournements ». Elles serviraient plutôt à couvrir des dépenses souvent individuelles ou parfois professionnelles. Et cette pratique demeure monnaie courante dans la sphère des nombreuses institutions publiques de notre pays. Fâcheusement. A titre d’exemple, la MAIRIE collecte de fonds affectés à l’assainissement des marchés publics. Mais, les immondices des poubelles publiques ne sont pas évacuées depuis des mois. FONER perçoit des taxes mais les routes d’intérêt public sont souvent en délabrement. FONER s’en fout. Bref, le développement de la RDC n’est pas à attendre du côté de l’Etat mais plutôt du secteur privé qui est donc à promouvoir. Bora KAZI

jeudi 20 novembre 2014

RDC - Goma : A court de financement, la société TRAMINCO ne s'en sort plus

Si le mariage est une vie pour le pire et le meilleur, la société TRAMINCO en a certainement de l’expérience. En pleine exécution d’un contrat avec le gouvernement congolais, TRAMINCO est à court de financement. Les travaux devraient durer 8 mois. Mais faute pour le gouvernement de n’avoir pu honorer ses factures, les travaux vont, de fait, vers l’arrêt. Par ricochet, il lui devient incapable de s’acquitter de ses devoirs civiques et professionnels du moment même qu’une partie de son personnel n’est pas payée. Pendant ce temps, la Direction Générale des Impôts déterminée à maximiser ses recettes doit tenter de bousculer TRAMINCO. Deux impôts lui sont réclamés : l’impôt professionnel sur le revenu (IPR) et l’impôt sur le bénéfice. Conséquence : deux de ses jeeps sont même scellés pour non paiement des impôts, puis libéré quelques jours plus tard. Contacté par L’œil de l’économiste, Maître SAMBA, un des communicateurs de la société TRAMINCO pense que la réaction de la DGI n’a rien de surprenant. « c’est pour ça qu’elle est faites. Mais, du moment que l’état de notre trésorerie ne nous permet pas de nous acquitter de nos devoirs, nous n’y pouvons rien », a-t-il déclaré. Au finish, un moratoire d’une période non révélée avait été accordé à la Société TRAMINCO. Le temps pour ce dernier d’espérer obtenir du gouvernement la prochaine tranche de fonds nécessaires à l’achèvement des travaux. Peut-être. Wassy MUSORONGI

LE PORT DE LA CEINTURE DE SECURITE PAR LES CHAUFFEURS ET TRANSPORTES DANS LA VILLE DE GOMA

Depuis biens des années, l’on remarque que la Police de Circulation Routière (PCR) en RDC insiste sur le port de la ceinture de sécurité dans les véhicules privés, publics et ceux affectés au transport en commun. Déjà les statistiques révèlent un chiffre important de chauffeurs qui ne s’évertuent pas à porter la ceinture de sécurité. Dans les véhicules privés, seuls près de 39% de chauffeurs portent la ceinture de sécurité contre 61% de récalcitrants. Quant aux transportés, seulement 22% d’entre eux porte la ceinture. Dans le cas des véhicules de transport en commun, la situation n’est pourtant pas la même. 56% de chauffeurs des véhicules affectés au transport en commun en ville de Goma portent leurs ceintures de sécurité. Paradoxalement, pratiquement aucun des transportés ne portent, dans l’ensemble, la ceinture. Les véhicules de l’Etat immatriculés S.T.A, sur les 37 cas observables, seuls 16 chauffeurs portaient la ceinture de sécurité soit 43,2%. Ceux qui ne portent pas de ceinture de sécurité représentent 56,8%. Les policiers de roulage interviewés sur le bien fondé de la mesure du port de la ceinture de sécurité. Ces derniers ont répondu à l’unanimité que la mesure vise à réduire les risques de décès en cas d’accidents de véhicules. À la question de savoir pourquoi les policiers de roulage s’intéressent-ils uniquement aux conducteurs et non aux personnes transportées (passagers, clients, …), les avis des enquêtés se sont partagés. Pour certains (2), ils ont reçu l’ordre d’exiger à tout usagers des véhicules en RDC le port de la ceinture de sécurité. Seulement, ils reconnaissent que c’est par simple négligence que l’accent est mis sur les chauffeurs uniquement. Pour d’autres, la hiérarchie policière n’a pas encore intimé l’ordre de faire respecter la mesure à tous. Enfin, les policiers de roulage ont estimé que c’est par simple négligence que certains chauffeurs ne portent leurs ceinture qu’à l’approche du poste de roulage

vendredi 7 novembre 2014

38 taxes illégales, un exemple de la créativité taxatrice du congolais


Les congolais sont des vrais bons inventeurs, ingénieurs. Spécialement en matière d’imposition et de taxation à l’égard des malheureux opérateurs économiques congolais. La liste des 38 taxes supprimées pour absence de base légale et perçues dans le domaine de transport fluvial et lacustre nous fera comprendre la créativité taxatrice de l’homme congolais, surtout sans contre partie claire et directe. Notez d’avance que ce sont ces taxes qui empoisonnent le climat des affaires en République Démocratique du Congo.
 
1. Taxe de visite des unités flottantes
2. Taxe fiche technique
3. Taxe débours
4. Taxe sur heures supplémentaires
5. Taxe visite de partance
6. Taxe visa arrivé
7. Taxe visa départ
8. Demande autorisation de chargement
9. Demande autorisation de déchargement
10. Taxe achat fiche personnel naviguant
11. Frais de quai
12. Taxe de circulation routière sur les unités flottantes
13. Lettre de mer sur les unités flottantes d’immatriculation Congo
14. Taxe provincial sur les produits agricoles
15. Taxe de recouvrement des marchandises
16. Taxe visa de voyage
17. Taxe  Dénomination bateau
18. Frais de manifeste
19. Taxe autorisation de chargement
20. Frais de perception supplémentaire
21. Taxe formalité départ
22. Taxe fiche de mouvement migratoire
23. Frais d’achat fiche de transport de  véhicule à l’intérieur du pays
24. Taxe achat autorisation déplacement aéroportuaire d’un bateau
25. Frais visa de voyage
26. Frais bulletin de contrôle
27. Taxe fonds de promotion touristique
 28. Frais société congolaise des droits d’auteurs
29. Taxe fonds de promotion culturelle
30. Taxe demande autorisation de chargement
31. Achat bordereau en douane
32. Taxe autorisation de déchargement
33. Taxe cabotage collectif
34. Taxe déclaration marchandise
35. Frais achat bulletin de contrôle mouvement
36. Feuille de route (réquisitoire et recommandation)
37. Bureau mouvement
38. Frais assistance.

 L'oeil de l'économiste

Sur fond de pression, le FONER débloque 279 millions de Franc Congolais pour l'entretien de l'axe routier Butembo-Beni-Kasindi


A l’issue d’une grève de plus d’une semaine déclenchée par les opérateurs économiques des villes de Beni et Butembo, le FONER a dû décaisser 279 millions de Francs Congolais. Affectation : entretien de l’axe routier Butembo - Kasindi en délabrement avancé. Alors que la loi prévoit plutôt la retenue à la source de 40% des recettes.

Le Fonds National d’Entretien Routier (FONER) aurait donc été mis à l’épreuve.
Il a dû débloquer une bagatelle somme de 279 000 000 Fc affecté à l’entretien de l’axe routier Butembo – Beni — Kasindi.
Les travaux devront être exécutés par l’office de routes dont les machines, tracteurs et camions bennes étaient immobilisées ‘’faute d’argent’.
Cependant, l’acquittement du FONER n’aurait pas été de son bon vouloir. Il a fallu une pression de grève des transporteurs routiers appuyés par les importateurs des produits pétroliers des villes de Beni et Butembo. Et ces cas sont légions en République Démocratique du Congo où pour jouir de certains droits, il faut les avoir exigé au préalable. Il s’agit notamment de ceux nécessitant un quelconque renoncement de la part des autorités.
Pourtant, l’article 23 de la loi mettant en place le FONER exige la retenue à la source de 40% des recettes collectées. Ces dernières, selon l’article, serviraient exclusivement à l’entretien des routes et voiries d’intérêt provincial et local. Bien que nul ne soit au-dessus de la loi, les autorités du FONER violent constamment cette disposition constitutionnelle.
Et c’est notamment ce que réclame inlassablement la FEC (Fédération des Entreprises du Congo) : l’application pure et simple de la retenue à la source de 40% des fonds perçus par le FONER.
Mais puisque chez nous, certains droits ne sont obtenus que sur fond de pression, alors la FEC n’obtiendra gain de cause que lorsqu’elle entreprendra -peut-être- un mouvement de protestation exigeant cette retenue à la source.


mercredi 8 octobre 2014

Un Conseil économique et social. Pour quoi faire?

Il vaut -sans doute- mieux tard que jamais. Le président de la république a donc fini par promulguer la loi sur la création d’un conseil économique et social. C’est le député national de l’équateur Henry THOMAS LOKONDO qui l’avait rédigé et son adoption à l’assemblée national était intervenue en Décembre 2013. Sa mission : donner des avis consultatifs sur les questions économiques et sociales lui soumises par le Président de la République, l'Assemblée nationale, le Sénat et le Gouvernement et proposer à ces derniers des réformes de nature à favoriser le développement économique et social du pays. Pour les plus optimistes, avec la mise en place de ce conseil, la République Démocratique du Congo tend vers l’émergence à l’horizon 2030, comme le rêve le chef de l’Etat Joseph KABILA. Parce qu’il faut le dire, la RDC va mal dans son économie, même nos dirigeants le reconnaissent. Et c’est –peut-être pour rassurer un peu– que par ordonnance présidentielle du 21 Septembre dernier, les 68 membres de ce conseil ont été nommés. Mais déjà, le chiffre [68 personnes] ébahi les esprits faibles. En effet, quand on sait d’avance que le conseil économique et social n’a qu’un rôle purement consultatif se limitant à formuler des avis techniques à la présidence de la république, au gouvernement et au parlement, on a raison de s’interroger sur le pléthore devant siéger dans le conseil. En plus, nombreux parmi eux sont des anciens Mobutistes et Kabilistes (anciens adeptes de Laurent Désiré KABILA). Les techniciens et experts du domaine économique et social n’y sont que trop peu représentés. Aussi, reste à savoir à quoi le conseil sera-t-il utile dans un environnement où la cour de compte n’a pratiquement pas d’influence. Et, c’est justement cela qui fait comprendre que la structure aurait été finalement mis en place par souci de donner place aux politiciens oubliés du genre «ni chaux, ni froid». Pour quelle fin? On ne sait pas. La politique est ce qu’elle est, et les politiciens congolais ont souvent leur manière exceptionnelle de jouer le jeu politique. Si c’est par manque de volonté politique que les grandes décisions de politiques économiques devant améliorer le social des citoyens ne sont pas mis en œuvre, alors le conseil économique et social n’aura servi qu’à donner de l’emploi à ses 68 membres. Wassy MUSORONGI

Sous-traiter les entreprises publiques, la DGR-NK donne l'exemple

Depuis juillet 2014, la société Fundi Maendeleo sous-traite pour 3 mois l’antenne port de la DGR-NK dans la perception des taxes dues à la province. Montant : 3 millions de Francs Congolais, le mois. Déjà, le chef d’antenne dit apprécier l’opération. L’information était off, mais sûre. En Juillet dernier, le gouvernement de la province du Nord-Kivu avait signé un contrat de sous-traitance avec la société Fundi Maendeleo dite Sté FM. Le chef d’antenne port de la DGR-NK (ndlr Direction Provinciale des Recettes du Nord-Kivu) principal concerné par cette opération de 3 millions de Francs Congolais mensuel dit désormais croire en la sous-traitance en faveur des entreprises publiques. Et pour cause, « il tend à se démontrer que les sociétés privées font mieux que les publiques». En effet, là où son antenne Port ne réunirait que très difficilement 600 000 Francs Congolais le mois; le privé, y collecte le quintuple soit 3 millions de FC. « N’est-ce pas encourageant? », conclue notre source. Voilà, le rôle que vient jouer la sous-traitance, dans un domaine où le coulage des recettes publiques est aussi vieux que l’Etat lui-même. Le défi est tel qu’ à moindre occasion,les agents publics n’hésitent pas à subtiliser des fonds du trésor public. Et ce sont les projets d’intérêt général qui en souffrent au premier rang. L’Etat devient irresponsable mais au fond, ce sont ses agents qui lui font subir la mauvaise note. Envisager la sous-traitance des entreprises publiques est donc probablement la manière la plus ingénieuse qui faciliterait à l’Etat congolais de s’acquitter de ses obligations sociales aux citoyen. En effet, le rôle de l’Etat va de la réduction des inégalités par l’opération des prélèvements sur les riches à la redistribution des ressources sous forme des biens et services publics en faveur de tous. Mais, face aux abus des agents publics, la sous-traitance serait la seule voie de sortie qui permettrait à l’Etat d’atteindre ses ambitions. Aujourd’hui, c’est le gouvernement du Nord-Kivu qui a ouvert l’œil pour donner l’exemple, les autres services publics sont à attendre. Georges MUNIHIRE

Méga Concert pour la Paix : raisonnable ou aventure ?

Le 21 Septembre dernier, Goma a vibré au rythme d’un Méga concert. La manif était l’œuvre de Peace One Day, une ONG de droit Britannique qui visait célébrer ses 10 ans d’existence avec un invité de marque : l’Afro-Américain Alioune BADARA dit AKON, d’origine sénégalaise. Au dire du gouverneur de province Julien KAHONGYA, il était question de « ...célébrer le retour de la paix en province du Nord-Kivu... », une lecture nettement discutable. Puisque certains se disent : « Si seulement ces millions servaient à l’achat du matériel militaire! » En effet, la paix se définit comme étant cette situation de calme, de silence et de tranquillité d’une communauté. Mais comme tout est progressif, le niveau de paix qu’on a acquis en province n’aurait peut-être pas permis de bousiller des millions de dollars pour la célébrer. Ainsi, l’hypothèse que la paix est de retour en province tiendrait à une plaisanterie si l’on note déjà que pendant la même journée, Kyavinyonge était sous les coups de feu opposant FARDC et armateurs... La logique la moins frustrante et la plus admissible est plutôt de se représenter cette journée comme ayant été une occasion pour Goma et le Nord-Kivu de crier haut au monde entier qu’il veut et voudra toujours la paix. De cette façon, les pseudo-politiciens de la RDC et du monde qui soutiennent, contre nous, des rebellions en seraient interpellés. Par Nathan BAKALANIA

lundi 29 septembre 2014

Par quoi s’explique la ‘’crise’’ de janvier ?

How to struggle against unemployment in Democratic Republic of Congo

Unemployment is a reality in the world The unemployment, especially of the youth is nowadays one of thorough challenges in the international community. It is yet hardly felled in most sub-Saharan countries which endure the development problem. Particularly in Democratic Republic of Congo, after the world socio-economical crisis of 2008 – 2009, unending wars in the eastern part of the country have contributed to the increasing of unemployment of people in the country, more in the North Kivu province. Among around 70 millions of Congolese citizens, up to 76% are unemployed. This last hurts us all, especially for young people, the situation is extremely bad. Indeed, work is important for people whether in the whole world, or in Democratic republic of Congo. For a start, money is very important in life. Unless we are unusually privileged, if we haven’t got a job then we haven’t got a decent standard of living. But work is usually important in many ways too. If you haven’t got a job, it is difficult for you to fit in socially with people who have jobs. Another importance placed on work, is probably because we haven’t got much self-respect and profit to external respect without working. Most unemployed are not respected; the respect to them is very less. The so great problem for unemployment is that new young generations grow up without hope for the evils of unemployment are cumulative (from a generation to another). And this is the case of most of young Congolese people among whom some hope to find their happiness in rebel’s armed groups. The world context shows that the evils of unemployment hurts, not only those who are actually unemployed, but all of people (among them, those who are working). So first, what are the main causes of unemployment in DRC? Then what are better ways of struggling (or busting) the evils of unemployment for a short and for a long time in our Congolese society ? These are the two questions which will constitute our main preoccupation in the framing of this work. As hypothesis, we hope in the development (promotion) of the entrepreneurship for all, strategy which is able to relieve income level of people in Democratic Republic of the Congo. Due to the dissertation character of our topic, we recourse first to some economical books in library, we used also data from Internet (Google research) and economist interviews. Ending, our work will be subdivided in three main chapters, except the introduction and conclusion. The first chapter will give a small dialogue made with a youth unemployed which will relate us a bit the woe of unemployed, the second treat the main causes of unemployment in our country, and the third speaks about how to struggle against unemployment. CHAPTER I. THE MISFORTUNE OF UNEMPLOYERS AND EMPLOYEES Interview 1 : Edward has applied for 20 jobs in six weeks without any luck of being retained. - Hello, please? - Hello. - How are you? - I’m fine, sir. - When did you finish your university cycle? - Around 10 months ago. - And just after obtaining your qualification, what did you do? - Nothing special. But only tempting to apply for some jobs applications in the town. - Which kind of jobs do you applied for, generally? - Well. As you know, I’m final manager laureate. Logically, I’m applying for applications of financial domain. But after applying for 20 jobs in six weeks, I didn’t have any luck to be retained. Some of those with whom we are applying together are retained, because they have some experiences required for these jobs. Divine my case! - Now, what do you think about your future in this bad situation? - Without any experience as required in applications, I’m really hopeless. The evil is that nothing can allow me getting experience without working anywhere. So, it’s a drama for me who is coming freshly from university. ******************************** Interview 2: Gift fear to lose his sentinel job because of being illiterate - Hi Mr Gift. - Hi man. Long time no see you. - Well, I’m strong although some small normal problems. So, I was very happy to be aware that you have given dowry at your fiancé’s. Where are you working nowadays? - Really, I’m jobless. But I’m loosing my time being sentinel somewhere in town. But again, whenever I can loose this small opportunity because I don’t know how to discuss with my boss in French as he is a white man. You know, I didn’t have the luck to be a literate at school. - Oh! Sorry for that. What do you think can protect yourself against this possible dismissal? - There is no solution for that. I do not know how to speak French, and it’s all. Reason why I think that, people who, like you, had this luck of being trained (toughed) in secondary school and university are very happy. Because problems like these can’t disturb them. - Be strong my friend, the dismissing won’t arrive. We have to pray God for that and He will listen to us. About other information, do you know that Ms Madeleine left her focus? - Is it true? What was the main cause of her bad decision? - I do not have details. So, I’m late to the Sunday PM, I’m sorry to leave you. Give my regards to all members of your family. ****************************************************** Interview 3 : Georges has become very serious in his job fearing to be dismissed - How are you Georges? - I’m fine my dear. Where are you going this evening time? - I’m going towards Mabanga pay a visit to an old friend. How are things with your job? - Ah! A lot of problems. As you know, my actual boss is very complicated. When we reach to the office, he wants first to be glorified by us. He speaks proudly; small mistake, he insults you. So we are not stable at job. - Oh! Sorry for that. Do you know the main origin of that? - I think only that it’s because people in DRC and in Goma particularly are many to ask for jobs. That’s why the boss disturb us knowing that he can find easily many other employees if we are dismissed. - That is? So, unemployment is also a problem even for those who are working! Our government has to make strategies to struggle it as soon as possible. - Yes, my friend. People are disturbed for that. Well, can I leave you, please? As you know my son is ill, and I have to reach mine on time in order to observe the last evolution of his illness. - Ok, no problem. Greet your wife on my behalf, please. - Thank you. ************************************** CHAPTER II. MAIN FACTORS OF UNEMPLOYMENT IN DRC For starting directly, the essential factors of unemployment that needs our attention is greatly the very bad climate for investment in Democratic Republic of the Congo. Indeed, DRC does not have a good reputation with this. According to Oasis Kodila (2011) , to start a new business in Indonesia, a company had to spend 84 working days to go through the 10 steps required for obtaining local permits and above all to spend more than 1,000$ USD. The World Bank (2010) rates DRC as among the top of countries in which the time needed to start a business is the longest. Policy uncertainty, political instability (generally in eastern part), high tax rates, corruption and crime are mentioned by World Bank as the major constraints which are seriously weighing on investment in Democratic Republic of Congo. These factors do not only hamper investment efforts but will also create an increase in unemployment because of luck of companies where people could work. Foreign investors who could come and work in DRC would then prefer allocating their investment to other African or Asia countries with more advantageous conditions. This is among factors which make deep differences between countries through the world. Some of countries have qualified institutions, which encourage taking risk, making easily business, the entrepreneurship spirit and investment. These are qualified as developed countries. But another kind of country in the world has institutions which do not encourage economical development, the respect of the private propriety and the economical freedom. That is why economical advisors claim more time that the lack of good policies in our country has participated in creating unemployment too. It is, therefore, clear that many changes have to be made to make Indonesia attractive for investors. CHAPTER III. PIECES OF REMEDIES AGAINST UNEMPLOYMENT IN DRC III.1. The government point of view The huge level of DRC’s unemployment is not temporary. Nobody really thinks for a moment that there is any solution in the policies made on the starting of this year (2014) by our Prime Minister MATATA PONYO Mapon. Our government took only three policies aiming to create the conditions for the absorption of unemployment even in the long term, but also for relieving poverty in the country. In order to attend this objective, the DRC government had planned to: - Create strengthened incubation centers in order to promote job creating through the training and the framing of private small enterprises; - Achieve the elaboration process of the national policies of promoting employ ; - Develop and create some innovating initiatives of employ for idler’s youth, poor’s and villagers through the agriculture and workers cooperatives. III.2. Our own point of view These government’s strategies are good, but their weaknesses appear rather as intentional declarations because they do not have a concrete or a pragmatic character. This is one of the proofs which indicate that the only people can do serious work against unemployment in the DRC country. Many organizations with power are doing anything more about the subject. More of them have any strategy to end unemployment. There are other priorities for them. But according to me, the governmental strategy more concrete and practical to take as national policies aiming the employment promotion could be based on five flaps which are: o Facilitate the youth insertion in the public and private sectors: this aim could be attend if a structure was created in order to allow young people qualified from national universities to be inserted as probationer in public and/or private companies in order to get their first professional experience which very required for them. The second activity of this faming is to make sure with the recruitment of these probationers in companies where they are working. This strategy is not impossible because it is used successfully since 1990 in Benin Republic and many other countries in the world and especially in Africa continent. o Frame and assist technically people in their process of creating and make mature small and middling enterprises in all the country: centers have to be created in all the country in order to frame and make technical assistance for people who want to create small or middle enterprises. This strategy helps people to promote their business and employ themselves. Ending, this organization could be a structure where people can finance the acquisition of manufacturing equipment. Centers would aimed promoting private initiatives by favoring creation of new companies and develop them easily. Let us give only some domains where the center would provide accompaniment : – Analyze of the market opportunities; – Financial and operational audits; – Workmanship support ; - Formation of candidates who are made able to create companies; – Technical and financial research partners; – Personnel recruitment ; - Elaboration of projects… o Facilitate people to get credit through an appropriate warranty system. Especially for youth, it is because they are excluded by the actual banker system. It consists for the government to warranty and cautions to banks and financial cooperatives. So, small enterprises can be helped and normally a good occasion for them to be developed. The commission rate for that guaranty can be fixed by managers of the structure. o Make deep fiscals reforms in order to attract investors (national and foreign). Reforms which could exempt new created companies to pay taxes during a sufficient period (Ten or five years, for example). The purpose is to make the Congolese market be full of foreign companies which are installed in DRC. This is because the very first advantage is for many Congolese getting jobs, working in these companies. On the other side, people who would work in these companies would pay taxes to the Congolese state. III.3. Other Congolese experts point of view According to these DRC’s expects, the solution against unemployment can first be found in four elements:  Reform mining code of DRC;  Reform our education system, make it very adapted to actual and future labour market needed in Congo;  Solve the juridical insecurity for business man security;  Build infrastructures of communication, of electricity, and so on;  Facilitate DRC’s bankers to obtain much money for credit to many people. CONCLUSION Democratic Republic of Congo has many Economical potentialities. And to make value this potential trough the promotion of the Agricola sector since the production until the selling after the transformation is a certain source of increasing for the country. On the side of that, intellectual youth is a real opportunity for DRC. So, because the increasing sectors need an adapted labour, youth might profit to technical and professional formation according to the actual and future needs of the great DRC labour market. The pragmatism spirit should be the main acquit of our laureates, the self –employ be the main dream of our students and all that have a price. That is an urgent necessity to promote first youth employment. Great recommendation for Congolese people: try even with small capitals to create small enterprises which can contribute to absorb unemployment in the country. This act is a new indicator of our love to our country. BIBLIOGRAPHY 1. Document of strategies against youth unemployment and poverty in DRC, Espace de Recherche pour Economistes, 2011. 2. Google research 3. KODi English – French Dictionnary 4. Radio France Internation, Emission ‘’International’’.