jeudi 26 février 2015

2015 Economie de la Coupe d'Afrique des Nations : 1,5 millions de dollars pour l'équipe gagnante.

combien d’argent la Guinée Equatoriale a-t-elle investit dans l’organisation de la coupe d’Afrique des Nations? Que gagnera ce pays organisateur ? Et que vaut en termes d’argent cette coupe pour le pays qui la remportera ?
Et bien, retenez déjà que 10 millions de dollars américains, c’est la dotation financière de 16 équipes participants à la CAN-2015 en Guinée Equatoriale. Selon la Confédération Africaine de Football ( CAF), le vainqueur final de la 30ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN-2015) empochera une prime de 1,5 millions de dollars contre 1 million pour le perdant. Les demi-finalistes toucheront chacun 750 000 dollars, tandis que les quarts-finalistes se contenteront de 600 000 dollars.
Chacune des équipes qui termineront à la troisième place lors de la phase des groupes touchera 500 000 dollars alors que les quatrièmes seront récompensés 400 000 dollars chacune. La Guinée Equatoriale, pays hôte/organisateur de la Coupe avait annoncé que 6 204 605 dollars US ont été alloués aux dépenses d’organisation de la CAN 2015, chiffre réparti comme suit:


Que gagnera la Guinée Équatoriale, pays organisateur ?
A en croire le responsable de la commission économique et financière de la compétition, le prix du billet le moins cher coûte 1 dollars US et le plus cher 10 dollars US. Sauf que, pour la zone VIP, les supporters débourseront chacun 24 dollars au moins et 30 dollars pour le plus cher ticket. Et, la capacité d’accueil des stades s’écartent pas de 40 000 places.
Bref, l’avantage est plus une question de Marketing consistant à vendre l’image du pays à l’extérieur.
Jusque là, rien n’a encore filtré sur les budgets des prochaines compétitions de la Coupe d’Afrique des Nations qui dépendraient logiquement de la situation économique des prochains pays sélectionnés comme organisateur. La CAN-2015 se déroule du 17 Janvier au 8 Février prochain.

Bora Kazi et Lebon Buota







mercredi 25 février 2015

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jeudi 19 février 2015

Intérruption de la connexion internet : l'intérêt général est-il mis de côté?


C’est depuis la matinée du Mardi 20 Janvier que l’Internet et la messagerie téléphonique ont été coupé en RDC. Les dégâts d’ordre économique sont importants et irréparables pour les opérateurs économiques, les consommateurs et même les services publics à Goma. Seuls les fournisseurs d’Internet par Satellite basés à l’extérieur du pays ont été épargnés. Des analystes économiques estiment le manque à gagner à 20 millions de dollars par jour à l’échelle nationale. Au dessus de tout, c’est la confiance des investisseurs et partenaires du pays qui s’estompe.
Tout a commencé lorsque, pour de raisons dite de « sécurité »,  les autorités politiques du pays ont décidé d’interrompre la connexion internet et la messagerie téléphonique (SMS). L’idée, selon des sources proches de la MP, était de rendre la tâche difficile aux organisateurs des manifestations contre l’adoption de la nouvelle loi électorale en discussion au Sénat depuis la veille.
 
Pour certains analystes, cette décision serait la preuve de la réelle panique des autorités du pays fasse à l’appel de l’opposition.
Près d’une semaine d’un artificiel ralentissement économique, seule la connexion Internet est rétablie à moitié, restriction faite aux réseaux sociaux tels Facebook, Twitter, etc. Cependant, les réseaux opérationnels en RDC n’en bénéficient toujours pas. A en croire les chefs des agences de téléphonie cellulaire, le ministre des PTNTIC, ne veut visiblement se prononcer sur la levée de la mesure qui violerait les articles 34, 35, 36 et 50 de la constitution de la République Démocratique du Congo.
En attendant, les investisseurs intéressés par la RDC ont sans doute compris qu’entreprendre dans un contexte politique aussi étrange et exceptionnel est un sacrifice tout fait. La confiance feint
Et c’est consommé, l’intérêt particulier a primé sur l’intérêt général.

Nathan BAKALANIA

L'oeil de l'économiste - Gisenyi a dû nourrir Goma pendant les festivités de nouvel an.

Les enfants disent qu’il n’y a pas de fête sans frites. Allusion faite au fait que les frites de pomme de terre sont les plus consommés des aliments pendant les fêtes de fin d’année. Bien que la demande en pomme de terre soit demeurée en hausse en période de fête, on a vu le kilogramme son chuter jusque 200 Fc. Surprise, car peu avant la fièvre du Christmass, le kilogramme de la pomme de terre gardait son prix normal : 500Fc pour la qualité Penape, 450Fc pour la qualité Gahinga et 400Fc pour celle dite de ‘’Mauvaise qualité’’. Là, les économistes s’arrêtent et examinent le fait : sans stupeur, le surplus de pomme de terre provenait du Rwanda voisin - à Gisenyi qui, grâce à l’usage d’engrais chimiques, en a surproduit vers fin Décembre 2014, à l’approche des fêtes. En face de cette situation, nombreux sont qui pensent que c’est déjà ridicule qu’une aussi grande ville que Goma dépende d’une aussi petite qu’est Gisenyi jusque. C’est bien vrai ce qu’ils pensent puisque; la dépendance alimentaire vis-à-vis du voisin est simplement une preuve et un indicateur d’une insécurité alimentaire d’un certain niveau. Mais, depuis un temps, j’ai l’impression que le gouvernement, en lançant des campagnes agricoles chaque période, a pris conscience du problème. Grâce à l’usage devenu courant des tracteurs dans le Rutshuru, la production agricole s’est sensiblement accrue ce dernier temps. Coup de chapeau donc à notre ministre provincial de l'agriculture. Georges MUNIHIRE