jeudi 6 août 2015

Après l'échec de l'insertion de Bluesky Airlines, Ethiopian subit un quoic avec la RVA

Fly CAAet Air Services ou d’autres compagnies ont-elles conquis un monopole de fait dans l’aviation civile congolaise ? Ou encore, la géoéconomique actuelle obligerait-elle à la RDC de laisser le Rwanda servir l’Est de la RDC en vols internationaux ? En tout cas, la suspension des vols d’Ethiopian Airlines sur Goma avait dû provoquer une marche pacifique des habitants de Goma. Même le gouverneur de province s’en était inquiété au point de proposer la suspension nette du commandant de la RVA Goma, selon un de ses conseillers. Chose frustrante, le dossier Ethiopian—RVA ne diffère que trop peu de celui de BlueSky Airlines très récemment en Mars 2015. Là, enfin d’immobiliser l’aéronef, le commandant de l’aéroport de N’jili avait interdit à la dernière minute le vol Kin—L’shi de la MB 80 de BlueSky, une nouvelle société installée en RDC. Motif : « un des actionnaires de la compagnie BlueSky auraient des comptes à régler, de suite de l’accident de Hewa Bora, pour avoir été actionnaire dans la dissoute compagnie ». Alors que s’il y a des comptes à régler à l’Etat, l’action Là, enfin d’immobiliser l’aéronef, le commandant de l’aéroport de N’jili avait interdit à la dernière minute le vol Kin—L’shi de la MB 80 de BlueSky, une nouvelle société installée en RDC. Motif : « un des actionnaires de la compagnie BlueSky auraient des comptes à régler, de suite de l’accident de Hewa Bora, pour avoir été actionnaire dans la dissoute compagnie ». Alors que s’il y a des comptes à régler à l’Etat, l’action pour vrai que les autorités gouvernementales soient conscientes des retombés de la libéralisation de l’ensemble de l’économie. Un simple conflit de mots « vol inaugural—vol d’essai » ne devrait pas occasionner la suspension pure des vols. Car, ce sont pareilles bavures qui salissent l’image même du pays.

Scandale à la Mairie de Goma : des balayeuses impayés depuis plus de 3 mois

Elles se croyaient pourtant sauvées des musons du chômage, les pauvres balayeuses ! Hélas ! Elles n’ont empoché aucun rond de la mairie depuis bientôt 4mois. La dernière fois, c’était l’entreprise Tigo qui, par charité, les avait remis chacune du « savon », en numéraire; à côté des matériels de travail acheté par les bienfaiteurs. Depuis, plus rien ; au point qu’au Mercredi 22 Juillet 2015, celles qui se privaient du sommeil chaque matin pour faire la fierté de la ville touristique par l’assainissement, ont dû lancer un sit-in au bureau de la mairie de la ville. Les 115 Recrutées pour 50 dollars le mois depuis Avril 2015 ne réclament du maire Nasson KUBUYA que l’apurement net de leurs arriérés de salaire. Que dit la mairie à propos? Selon le département de la mairie en charge de l’assainissement, « l’argent devant servir à leur paie a été affecté à la production des imprimés de valeur en Allemagne et la marie attend obtenir la rétrocession du gouvernement provincial ou encore la prochaine collecte de la taxe d’assainissement pour faire face à cette exigence ». Pour l’instant, pas de solution Notez que depuis leur engagement le 15 Avril 2015, les 115 créanciers de la mairie se réveillent depuis environ 4h du matin pour se consacrer au balayage de la voirie urbaine. A chacune d’elles est confiée une longueur calculée en mètres à balayer jusque vers 8h, avant de se livrer à d’autres activités économiques vitales. L’initiative de la mairie de la ville de Goma est, somme toute, louable. Reste à savoir comment s’en sortira-t-elle si l’on sait par exemple que pour des raisons parfois excusables, les autorités politiques ont du mal à tenir à leurs promesses. Attendons voir ce que fera le maire pour sauver son image dans cette scandaleuse affaire. Gabriel KASHUGUSHU

Comment nos Eglises peuvent - elles impacter la socio économie des fidèles ?

Puisque l’Eglise est par nature sans but lucratif, pourquoi ne redistribuerait-elle pas périodiquement ses collettes d’offrandes sous forme des projets d’investissement à la faveur directe des fidèles ? L’idée n’est-elle pas en soi possible? En tout cas, il faudrait la tenter. Théoriquement, nos églises seraient des lieux appropriés d’incubation de grands projets entrepreneuriaux grâce aux capitaux associés. Parce qu’au moins là, les mesures dissuasives combinées au Saint-Esprit favoriserait la confiance et l’honnêteté entre associés. A ce point, certaines paroisses sont sur la bonne voie. Mais beaucoup d’églises parmi lesquelles celles dites de réveil ont révélé avoir un long chemin à parcourir. Elles sont en retard quant à ce. Ici, les offrandes n’améliorent que le bien être du pasteur ou parfois celui de l’église De fait, le Business des églises s’est avéré économiquement plus rentable que le commerce ou la prestation des services à Goma. Il attire de plus en plus d’investisseurs, tel le secteur pétrolier ou les bistros. Rares sont celles qui y font faillite, en effet ; parce que, question offrandes, les adeptes sont tellement motivés qu’ils se sentent prêts à ôter bijoux et chainettes au nom de Jésus Christ—ou plutôt celui du pasteur. Dans l’une des églises fréquentées, les recettes d’un seul dimanche peuvent parfois dépasser les 800 à 1 000$US. Minorées de quelques dépenses, le bénéfice hebdomadaire fait vraiment rêver. 2 à 5 fois par service, les fidèles sont priés d’allonger la main. La dime (le 1/10 du revenu) n’est pas à oublier. Mais le comble est que dans la plupart des églises, il n’y aurait que trop peu de ‘’big fish’’, de grands bailleurs qui libéreraient à eux seuls, entre 40 et 60% de la recette dominicale. C’est dire qu’un grand nombre de fidèles seraient à la merci de la pauvreté. En lançant des petits projets aux fonds associés des fidèles, même les plus pauvres pourraient bien s’en sortir peu à peu. Wassy MUSORONGI

FARDC-POLICE : Source de terreur pour les civils à Goma

La terreur est surement l’une des conséquences de la patrouille mixte policiers - F.A.R.D.C. Dès la nuit tombante, militaires et policiers en patrouille pillent, extorquaient ou prenaient des civils en otage pour se faire de l’argent à partager comme butin à la fin de leurs opérations (souvent entre 22h et 5h du matin). Pour tenter de remédier à la situation , le commandant de la 34ème région militaire FALL SIKABWE, a dû suspendre les patrouilles mixte FARDC et Policiers. Soudainement, depuis la mise en œuvre de cette mesure ; les actes d’intimidations des seuls policiers en patrouille se sont vus atténuer. Dans les quartiers autrefois plus insécurisés en ville de Goma, on assiste à une baisse des plaintes contre les patrouilleurs. Faut-il espérer une accalmie durable à la longue ? Pas vraiment, à mon avis. En effet, la perception est telle que le défi sécuritaire au Nord-Kivu et en RDC n’est pas que d’ordre décisionnel. Le sous payement de nos hommes en arme, leur nature barbare et l’insuffisance des sanctions disciplinaires à leur encontre font encore cruellement défauts et nos autorités en seraient dépassées. Ainsi, je mets au défi quiconque me contredira : la petite quiétude actuelle des citoyens ne durera que le temps d’une flamme de la bougie. Je redoute qu’en quelques mois, les mêmes erreurs de nos agents de sécurité ne renaissent, comme c’est souvent le cas après pareilles décisions. Bora Kazi