jeudi 16 juillet 2015

Forum économique : Des discours pour relancer l’économie ?

Forum économique : Des discours pour relancer l’économie? Ah! Si seulement les bons discoureurs étaient des bons faiseurs, personne n’aurait à envier au ciel car le monde serait certainement un paradis. En effet, un discours peut-il relancer l’économie ? Ou encore, comment la paix peut-elle venir d’une simple allocution de bonnes intentions ? Ou une déclaration d’intention peut-elle améliorer, à elle seule, le climat des affaires au pays ? Et bien, c’est NON ! Heureusement qu’au forum, il n’y a pas eu que de discours. Bien plus, l’occasion s’est révélée plutôt propice aux discussions de fond entre investisseurs, acteurs politiques et société civile. Seulement, la quasi-totalité des thématiques traitées seraient de la compétence administrative du gouvernement central. C’est pourquoi le mot ‘’Désormais’’ n’a pas été au rendez-vous. Néanmoins, moi comme vous, gardons le plein d’espoir que nos institutions politiques pourront bien s’y inspirer pour sortir les grandes décisions. Nul n’ignore guère que la relance de l’économie n’est autrement dit que l’encadrement des unités de production en développement au Nord-Kivu. Chapeau bas donc au gouvernement provincial du Nord-Kivu pour l’organisation du forum économique; chapeau bas au PNUD qui l’a financé; chapeau bas au gouvernement central qui ne qualifiera pas les recommandations du forum des vœux pieux bons à être canalisés vers les tiroirs; et enfin à tous les participants au forum. Gabriel KASHUGUSHU

Transformer l'industrie de l'aide humanitaire en capital de développement pour le Nord-Kivu

Le capital est seulement le fruit du travail et il n'aurait jamais pu exister si le travail n'avait tout d'abord existé. Si seulement nous créions davantage d’entreprises avec ces fonds humanitaires, Goma n’aurait pas construit son économie sur du sable. De nos jours, rien ne paye mieux qu’une prestation de service aux ONG Internationales ou aux Organismes de Nations-Unies. En effet, les ONGs sont les meilleurs clients des peu d’opérateurs économiques. Ils sont les plus grands consommateurs de carburant, clients des garagistes, bon locateurs de luxueux immeubles et voitures de la ville etc. En outre, elles s’acquittent assez mieux de leurs devoirs envers l’Etat : SONAS, l’INSS, l’INPP, l’UNTC, l’IPR… en sont grands témoins. En économie du développement, ça s’appelle du ‘’Transfert des capitaux du Nord vers le Sud’’. C’est donc un fait irréfutable : l’économie de la ville est –on dirait– sous perfusion de l’aide humanitaire occidentale. Mais hélas! Que faisons-nous de ces dollars ? L’observation libre relève que les revenus provenant de l’aide humanitaire servent en grande partie à l’acquisition d’investissements improductifs : maisons, voitures... Aussi, nombreux sont qui se sont distingués par la devise « buvons et dansons car demain nous mourons ». Trop peu sont les humanitaires qui ont réussi à pérenniser les acquits des fonds humanitaires en créant des entreprises privées appelées à survivre le plus longtemps au pays. Pour certains par manque de temps; ou par manque de vision entrepreneuriale, pour d’autres. Ainsi l’économie de la ville est-elle bâtit sur du sable, puisqu’elle peut fondre en un clin d’œil. Wassy MUSORONGI ASS. Progr