jeudi 6 août 2015

Comment nos Eglises peuvent - elles impacter la socio économie des fidèles ?

Puisque l’Eglise est par nature sans but lucratif, pourquoi ne redistribuerait-elle pas périodiquement ses collettes d’offrandes sous forme des projets d’investissement à la faveur directe des fidèles ? L’idée n’est-elle pas en soi possible? En tout cas, il faudrait la tenter. Théoriquement, nos églises seraient des lieux appropriés d’incubation de grands projets entrepreneuriaux grâce aux capitaux associés. Parce qu’au moins là, les mesures dissuasives combinées au Saint-Esprit favoriserait la confiance et l’honnêteté entre associés. A ce point, certaines paroisses sont sur la bonne voie. Mais beaucoup d’églises parmi lesquelles celles dites de réveil ont révélé avoir un long chemin à parcourir. Elles sont en retard quant à ce. Ici, les offrandes n’améliorent que le bien être du pasteur ou parfois celui de l’église De fait, le Business des églises s’est avéré économiquement plus rentable que le commerce ou la prestation des services à Goma. Il attire de plus en plus d’investisseurs, tel le secteur pétrolier ou les bistros. Rares sont celles qui y font faillite, en effet ; parce que, question offrandes, les adeptes sont tellement motivés qu’ils se sentent prêts à ôter bijoux et chainettes au nom de Jésus Christ—ou plutôt celui du pasteur. Dans l’une des églises fréquentées, les recettes d’un seul dimanche peuvent parfois dépasser les 800 à 1 000$US. Minorées de quelques dépenses, le bénéfice hebdomadaire fait vraiment rêver. 2 à 5 fois par service, les fidèles sont priés d’allonger la main. La dime (le 1/10 du revenu) n’est pas à oublier. Mais le comble est que dans la plupart des églises, il n’y aurait que trop peu de ‘’big fish’’, de grands bailleurs qui libéreraient à eux seuls, entre 40 et 60% de la recette dominicale. C’est dire qu’un grand nombre de fidèles seraient à la merci de la pauvreté. En lançant des petits projets aux fonds associés des fidèles, même les plus pauvres pourraient bien s’en sortir peu à peu. Wassy MUSORONGI

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire