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La BCC Nord-Kivu, garante de la sécurité financière des épargnants |
La BCC ainsi que le Parquet de Goma s’étant énergiquement saisi du dossier, la procédure de liquidation fut confiée au Cabinet d’étude Humanitas. La promesse était qu’une fois la liquidation achevée (càd la vente de la totalité d’actifs et le recouvrement des créances en souffrance), la BCC se chargerait de rembourser jusque 90% des épargnes des clients de la coopec. Les décomptes finaux des agents devraient également être liquidés.
Mais hélas, voici 6 ans que la BCC tait l’affaire comme si les millions de dollars gagnés de la liquidation avaient perdu toute trace. A la BCC Nord-Kivu, personne ne veut en parler. « Le dossier est entre les mains de la Direction de Surveillance des Intermédiaires Financiers établie au siège de l’institution à Kinshasa ; nous, on ne sait rien de l’évolution du dossier », nous confie un membre du bureau d’étude.
Le cabinet Humanitas affirme, de son côté, qu’il y a 5 mois environ qu’il a achevé son contrat avec la BCC, et ne se voit plus concerné par le reste du processus. Au parquet de Goma, des sources chuchotent que des avocats en charge du dossier Baraka Prece auraient été « motivé à s’en désintéresser ». Lors du dépôt au parquet d’une plainte des anciens agents de la Coopec réclamant arriérés de salaire et décomptes finaux, avocats et magistrats ont tenté de décourager la procédure avec la promesse qu’« elle n’accouchera à rien ».
Moralité : si l’existence d’une Banque Centrale fantaisiste est plus dangereuse que sa pure inexistence, alors les arrangements à l’amiable souvent proposés par les dirigeants des coopératives seraient une solution rationnelle.
Wassy MUSORONGI
Journaliste économiste
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