jeudi 19 février 2015

L'oeil de l'économiste - Gisenyi a dû nourrir Goma pendant les festivités de nouvel an.

Les enfants disent qu’il n’y a pas de fête sans frites. Allusion faite au fait que les frites de pomme de terre sont les plus consommés des aliments pendant les fêtes de fin d’année. Bien que la demande en pomme de terre soit demeurée en hausse en période de fête, on a vu le kilogramme son chuter jusque 200 Fc. Surprise, car peu avant la fièvre du Christmass, le kilogramme de la pomme de terre gardait son prix normal : 500Fc pour la qualité Penape, 450Fc pour la qualité Gahinga et 400Fc pour celle dite de ‘’Mauvaise qualité’’. Là, les économistes s’arrêtent et examinent le fait : sans stupeur, le surplus de pomme de terre provenait du Rwanda voisin - à Gisenyi qui, grâce à l’usage d’engrais chimiques, en a surproduit vers fin Décembre 2014, à l’approche des fêtes. En face de cette situation, nombreux sont qui pensent que c’est déjà ridicule qu’une aussi grande ville que Goma dépende d’une aussi petite qu’est Gisenyi jusque. C’est bien vrai ce qu’ils pensent puisque; la dépendance alimentaire vis-à-vis du voisin est simplement une preuve et un indicateur d’une insécurité alimentaire d’un certain niveau. Mais, depuis un temps, j’ai l’impression que le gouvernement, en lançant des campagnes agricoles chaque période, a pris conscience du problème. Grâce à l’usage devenu courant des tracteurs dans le Rutshuru, la production agricole s’est sensiblement accrue ce dernier temps. Coup de chapeau donc à notre ministre provincial de l'agriculture. Georges MUNIHIRE

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