lundi 29 juillet 2013

Pour réussir vos examens, travaillez moins.

 
10 Conseils pratiques pour vous en sortir aisément.
Bulletin n° OO/Juillet 2013/Dpt de Communication

Par Wassy MUSORONGI
Chercheur au sein de l'espace de recherche pour economists
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               - E-mail : wassymuso@gmail.com

Chaque année des centaines d’étudiants perdent leur année académique. D’autres sont carrément refusés. Avez-vous une idée sur les raisons profondes de ces nombreux échecs ? En voici une : le manque des techniques pour affronter ses épreuves. C’est ce que nous tentons de vous éclaircir en 10 points dans l’espoir qu’ils vous seront utiles, peut-être, parce que les meilleurs conseils du monde ne valent rien s’ils ne sont pas mis en application.
Sans doute, vous direz-vous, l’échec peut aussi résulter d’un déficit probable du quotient intellectuel. Oui mais, à ma connaissance, il est facile de croire que le non intelligent n’aurait même pas franchi le seuil de l’école secondaire. En fait, personne n’arrive au monde avec un cerveau programmé pour atteindre le grade ou la licence. C’est question de décision. Ne sous-estimez donc jamais votre potentiel intellectuel. Sous d’autres cieux, refaire une classe n’existe plus. Echouer un examen peut alors s’interpréter comme un signe que pour diverses raisons (fondées ou infondées), l’étudiant n’a pas été prêt à mobiliser son potentiel intellectuel à ce genre de tâche. Du coup, l’échec devient autant volontaire que la réussite.

Au bout du compte, maximiser ses possibilités de réussite d’un examen ou une session d’examen exige un certain niveau de volonté qui se traduit par l’observation minutieuse d’une dizaine de conseils que voici :
 
1. Améliorez votre rythme alimentaire : ajoutez-y des énergétiques comme le miel, sucre… mais aussi prendre un peu plus d’eau.

2. Réduisez vos ‘’coops’’ et ‘’boules’’ personnels parallèles aux études, annulez des rendez-vous si nécessaire pour privilégier à tout prix votre examen.
3. Travaillez moins pour éviter de vous fatiguer les nerfs, en alternance de petites distractions contrôlables. D’où, l’utilité de la préparation lointaine qui réduit sensiblement les possibilités d’étude sous pression à la veille d’un examen. En clair, sauf pour des cas purement exceptionnels, il est en général déconseillé de torturer les nerfs par des longues lectures nocturnes. Non seulement le corps n’est pas une machine, mais surtout la nuit est une occasion particulière où se reposent les nerfs. Faut donc pas la perdre.
 
4. En étudiant, évitez de bloquer la matière. Cherchez à tout pris à la comprendre comme une série d’informations lues dans un journal… En effet, bloquer la matière c’est se bloquer les nerfs sans le savoir. Tandis que comprendre, c’est aussi s’approprier les connaissances tirées du cours.
 
5. Ne négligez jamais de synthétiser le cours théorique en 10 pages maximum ou 4 pages minimum. Cela vous permettra de retenir les grandes lignes du cours. Les cours pratiques exigent la maîtrise des schémas d’exercices pour chaque cas.
 
6. Visez toujours le maximum des points (20/20) ou si non, arrêtez-vous à 80% des points (16/20). En tout cas, n’allez pas en deçà de 14/20. Méfiez-vous de l’idéologie selon laquelle un bon étudiant travaille pour la moitié. Elle vous déconcentre inutilement.
 
7. Collectionnez les examens passés, surtout ceux du même enseignant (Macchabés) et travaillez-y sérieusement. En effet, l’expérience à l’UNIGOM a révélé que la maîtrise des Macchabés donne entre 45 et 55% de chance de réussite d’un examen. Il importe donc de ne pas s’en méfier.
 
8. Priez Dieu si vous êtes chrétiens / Allah si vous êtes musulmans. Souvent on néglige mais c’est aussi important.
 
9. Pendant l’examen, rassurez-vous que vous avez bien compris la question avant d’y proposer une réponse. Mais aussi, sachez d’avance qu’il est établit que la fraude ne permet pas d’obtenir de meilleurs résultats bien que cela soit possible à des cas exceptionnels.
 
10. Après l’examen, méfiez-vous des petits groupes où se discutent les bonnes réponses. Oubliez plutôt les petites erreurs, vous n’en pouvez plus rien. Ou sinon, vous risquez de connaitre une dépression dans la préparation des prochains examens, s’il y en a. Mais si ça vous plaît d’en discuter avec des amis, n’en soyez pas déconcentrés.
 
Qui toujours remet à demain, trouvera malheur en chemin. Tentez volontiers d’appliquer ces quelques conseils et partagez-nous votre expérience par mail.
 
Bon travail !

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